VOYAGE HUMANITAIRE/ PROJETS/ STAGES 2024-25

Togo Présentation

  1. La géographie

             Le Togo est situé au golfe du Bénin, entre le Bénin et le Ghana. Au nord, sa frontière borde le Burkina Faso. Le Togo est un petit pays de 56.600 km2; sa plus grande largeur est de 150 km sur la côte atlantique et sa longueur est d'environ de 600 km.

            Il s'étend de la côte par les plateaux et le massif montagneux d'Atakora jusqu'à la vaste plaine d'Oti au nord où débute la savane d'abord relativement boisée puis herbeuse et sèche. La montagne  culmine au sud-ouest, près de la frontière ghanéenne avec le Mont Agou (986 mètres). Au sud-est de l’Atakora se situe la plaine orientale qui borde, le long de la mer, le faible relief de la "terre de barre", séparé de la mer par les lagunes et une étroite bande côtière.

  1. La population 

           La population du Togo est estimée à 6 millions d'habitants. Lomé, la ville principale, a environ 1 million d'habitants. Etant donné le taux d’accroissement de la population togolaise, les prévisions annoncent un doublement de la population dans 25 ans.

       La croissance de la population urbaine togolaise (4,2% par an) devrait s’accélérer dans les prochaines années et posera des problèmes en termes d’accès aux soins et à l’éducation. La pyramide des âges présente une base très large. Plus de 44% des togolais ont moins de 15 ans bien que le taux de mortalité infantile reste élevé (83,1 pour mille).

          L’analphabétisme touche 25,5% des hommes et 59,2% des femmes. L’indice de développement humain (IDH) est faible (0,489) mais conforme à la situation rencontrée par les pays de la région du Golfe de Guinée. Le Togo est multiethnique. Près de 40 ethnies se répartissent sur le territoire.

  1. La capitale

            Lomé est située au sud-ouest du Togo sur le golfe de Guinée. C’est la capitale administrative du pays depuis 1897. Démographiquement et économiquement, c’est aussi la principale ville du Togo. En sa fonction de nœud de communication, elle voit transiter la majeure partie du commerce du Togo. Elle a obtenu une prépondérance commerciale et industrielle vis-à-vis des autres villes qui maillent le territoire.

            En février 1975 fut signée la convention de Lomé, accord de commerce et d’assistance entre l’Union européenne et certains pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Elle a depuis lors été renouvelée trois fois.

                              

L’économie du Togo

             Le Togo est un pays pauvre qui demeure très rural, avec une infrastructure plutôt désuète. Les trois quarts de ses actifs sont employés dans l'agriculture ( à la fois vivrière et commerciale). La principale ressource à l'exportation est le produit des mines de phosphates, il est très dépendant de l'aide économique internationale.

            L'artisanat est très répandu dans tout le pays. La spécialisation se fait plus ou moins par ethnie (sculpture, poterie,...).

            Le pays est très dépendant de l'aide économique internationale (surtout française).

Lomé demeure la seule véritable ville du Pays. Les autres villes sont des villages plus ou moins étendus dans la brousse ou concentrés ou subdivisés en quartiers.

            C'est l'un des pays les moins riches de la planète. Il rencontre de grands problèmes d'hygiène, notamment liés à l'eau. Il manque de projet de développement rural, de dynamisme agricole et industriel et les machines y sont rares. Il est très dépendant de l'aide internationale. Sa balance commerciale est largement déficitaire et la dette extérieure est importante.

            Le Togo est encore un pays majoritairement rural, occupé à 69 % par l'agriculture. Cultures vivrières d'abord avec le maïs, le mil, le sorgho et le riz, puis le manioc, l'igname, la patate douce, les haricots et l'arachide. Mais on importe de plus en plus de riz (décortiqué) de maïs et du blé.

            La création d'une zone franche au port de Lomé en a fait une plaque tournante très appréciée par les pays voisins, y compris le Ghana, et donc en pleine activité. Nombre de marchandises y transitent et il est même question de redonner du service, en la modernisant à la gare de Blitta étape intermédiaire entre le Burkina et la mer. Ce qui réduirait le temps de transport mis par les routiers à acheminer leurs marchandises. Mais le port c'est aussi la pêche, une activité non négligeable.

            Les secteurs délaissés sont ceux de l'éducation (avec parfois jusqu'à 80, voire 100 enfants par classe) et un manque de moyens scandaleux (matériels profs mal payés quand ils le sont...); de la santé et, depuis une dizaine d'années, le tourisme. Quand on compare le niveau et la qualité de formation qu'avaient les premiers cadres et dirigeants du pays (surtout du Sud), après l'indépendance et même encore ceux des deux décennies suivantes, avec celui qui attend les enfants d'aujourd'hui, il y a un gouffre. On dirait même que cette politique de l'éducation est délibérée : aurait-on peur qu'un cerveau bien éduqué conduise à la réflexion et à nouveau à la contestation?

           A toute fin utile, sachez que l'équivalent du SMIG tourne autour de 35000F.CFA (38,11 Euro).


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